Expositions
Hors les murs //
Concept Store Gallery
(La Baule)
Jean-Pierre Fleury // Carl Jaunay
Jean-Pierre Fleury // Carl Jaunay
Jean-Pierre Fleury // Carl Jaunay
Jean-Pierre Fleury // Carl Jaunay
Jean-Pierre Fleury // Carl Jaunay
Jean-Pierre Fleury // Carl Jaunay
Jean-Pierre Fleury // Carl Jaunay
Hors les murs //
L’art au Mimbeau
(Cap-Ferret)
L'art au Mimbeau
L'art au Mimbeau
L'art au Mimbeau
L'art au Mimbeau
L'art au Mimbeau
L'art au Mimbeau
L'art au Mimbeau
A la galerie //
Une grande bouffée d’art frais
Blanchisseur Mumbaï
Déchirure
Ghats of Mumbaï
Hanoï Blues
Inde sur la route
Inde sur la route 2
Le vent jaune
Village Lacustre
Village lacustre 2
Village lacustre 3
Blanchisseuse MumbaÏ
Nympheas 21
Hommage à Claude Monet
Regard sur le temps
Tchaï in Maduraï
Une longue attente
A la galerie //
Cocotiers des malabars
Poèmes écrits par Dominique Haenel-Parrod
Evidence
Ailleurs, plus loin
Bonheur, chagrin
En autrui, en soi
Avec ou sans toit
Tout là-bas et ici
Siège le Paradis
Évasion
Un magicien étrange
Sème des images
De lointains rivages
Peuplés d’arbres à franges
Il raconte l’invisible
À l’aveugle passant
Et propage les chants
De l’écho inaudible
La pause
Illusion d’harmonie
Toute norme abolit
L’émotion crée des lois
Reniant celles des rois
Secondes furtives
Images captives
Ouvre le regard
De celui qui s’égare
Mirage
Des formes étranges animent
La toile transparente
Puis en un instant s’abîment
Retour de l’attente
Le jeu captive l’ esprit
Livré à l’hypnose
Chaque illusion il poursuit
Conquis il se pose
Empreintes
Au pays des ranis et des sultans
Émouchoirs ébouriffés
Soumis au caprice de la mousson
Vos longues palmes griffées
Diffusent histoires et chansons
De l’ indigène et du conquérant
La trêve
De dessous le drap constellé
Épuisé par des efforts destructeurs
Dans un ultime halètement
S’endort le colérique vent
Qui laisse place aux timides lueurs
Le pacte de paix est signé
Double vue
Le regard initié
Sans animosité
Fouille le monde
Sorti de la ronde
Hors des limites
Sans amanite
Il voit l’invisible
Et tait l’indicible
Où fond le rêve
S’atteint la grève
Loin des frontières
Naît la lumière
Un air d’exotisme
Alignés au bord de l’estran
Comme des sentinelles
Troncs parés de bas résilles
Jaloux des saris chatoyants
Veillent sur les demoiselles
Qu’un seul sourire habille
Langage secret
Pause sur séquence
Bruissement du feuillage
Efface la frontière
Entre vide et matière
Vérité n’a pas d’âge
Chut ! Faisons silence
Le messager
L’haleine parfumée d’épices
L’envoyé du ciel
Chante de l’Inde les délices
L’air au goût de miel
Berce les fragiles hélices
Aux reflets irréels
Dégradé savant
Noir et blanc réunis
Jouent un hymne à la vie
Chacun y perçoit présage
Ou décrypte doux message
Une nuit à Malabar
Dans l’eternel été,
Boas ou fanfreluches,
Nuit câline et coquette
Revêt sa jolie toilette
Que l’œil épris épluche
Jusqu’à la nudité
A la galerie //
Passés décomposés
Les arbres du ciel
Les portes sont fermées
La cité des nuages
Portrait craché
Cascade
Vieux Jaune
Ulysse et Polyphème
Tempête sur la forteresse
La chaussée des géants
Un arbre dans la ville
Reflet de ville
Vague marine
Hors les murs //
Grains de beauté
Exposition permanente à la clinique Georges V.
Poèmes écrits par Dominique Haenel-Parrod
Vérité fugace
Nudité du corps
Efface le mensonge
Se fond au décor
S’évanouit en un songe
Osmose
Du clavier s’élèvent les notes indociles
Touche noire épouse touche blanche
Avec volupté les corps se déhanchent
Fusionnant en une chorégraphie subtile
La pause
Jeux de miroir
Reflet de l’âme,
Lueurs d’espoir
Tissent la trame.
L’envol
Dos à dos accolées
Comme sœurs siamoises
Simulant l’envolée
De l’hirondelle grivoise
Face à face
Unique témoin
Sans adversaire
L’astre solaire
Couve avec soin
Le face à face
De deux corps jumeaux
Libres comme l’eau
Jouant d’audace
Grand X
A découvrir
Jeu de jambes
Ébauchant grand X
Le corps flambe
La vertu ixe
Jusqu’à rougir
Puis l’œil sage
Cède à l’attrait
Admire la grâce
Saisie en un trait
L’éros s’efface
Sans ambages
Cache-cache
La belle secrète
Dans sa robe d’ombre
Songe à la fête
Hors de la pénombre
Les lèvres mi-closes
Dans un doux murmure
Révèlent des choses
Que l’amour apure
Effacer les défauts
Dépasser l’image
Accéder au cadeau
Pour tuer la rage
Le voile déchiré
Révèlera Eve
Fière de sa beauté
Au-delà du rêve
En apesanteur
Vivre l’apesanteur
En fuyant toute peur
Bercée par la torpeur
Flotter en plein bonheur
Courbure
Sobre comme l’épure
S’affiche la courbure
A la peau melliflue
Dépouillée du superflu
Derrière la porte
Le curieux devine
Le mystère tapi
Derrière la porte
La pensée l’exhorte
A céder à l’envie
D’épier la divine…
Elle a bon dos
Pour oublier le temps
Elle entre au Château
Et quitte son fardeau
Comme mue le serpent
Le dos se relève
Défait des complexes
Et anciens réflexes
Laissés sur la grève
Secret d’alcôve
Etrange alchimie
Que l’union sacrée
De l’aveu furtif
Et du secret enfoui
Par la nuit masqués
Tels des fugitifs
Spider
La femme-araignée
Aux membres habiles
Entrecroise des fils
Sur un gai hyménée
La toile invisible
Capture ses victimes
Qui dans un cri ultime
Atteignent l’indicible
La timide
La farouche ingénue
Ne se montre jamais nue
Quand le monde l’affole
Elle replie sa corolle
Et boude la nature
Qui lui a fait injure
Elle maugrée et se plaint
De son nez si vilain
De sa bouche trop fine
Et de sa triste mine
Ah! Les doigts d’une fée …
Adieu timidité !
La solution
Au cœur des remous
Dans le décor flou
Soudain naît l’espoir
Le sort incertain
Desserre les mains
Le jour tue le soir
Derrière l’illusion
S’offre la solution…